Horouf I

Hourouf I حـروف

حـــــوار

(Converse - Dialogue)

Encre sur argile

75 x 53 cm

Le texte qui forme « Dialogue » est un passage où notre auteur "El Tawhidi" raconte au vizir Ibn-saâdane la liberté des débats qui régner au souk des copistes (à Baghdâd) scène de rencontre entre lettrés, philosophes et papetiers, qui sont venues de tout les horizons et de différentes cultures et croyances! Donc sa commence par une question écrite en haut de l’œuvre : « l’intégrité et sa signification», développée par la suite en réponse par à Abou Souleymane al Mantiqi: un imminent philosophe et prof de Tawhidi « il lui dit : c’est quoi l’intégrité, il répond : lorsque la chose atteint la limite entre l’excès et la négligence » au sein même de cette réponse, y a une multitude de répétition de certains mots qui me parle !… les lettres noires en gras, c’est un choix de passages qui me paraît révolutionnaire et contemporain donc je les souligne en les écrivant différemment, et l’écriture dans ce contexte prennent des formes et des directions dans tous les sens, une écriture nomade comme disait notre ami Georges A.Bertrand…sa donne une unité extraordinaire dans la variété infini !

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محــــــــراب

Mihrāb ( Sanctuary -Sanctuaire)

Encre sur argile

75 cm x 106 cm

« Mihrab » c'est la présence de l’image et sa relation avec le monde des choses. al-Tawhidi évoque dans cet extrait la relation qui existe entre les connaissances proprement humaines et la méditation née de la Révélation. Le "mihrab" désigne la niche devant laquelle se déroule la prière musulmane.

Les quelques mots qui filent vers le ciel signifient : « l’univers s’égale-t-il ? »

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مخيـــــــال

Mikhyāl( Imaginary - Imaginaire)

Encre sur argile

75 cm x 106 cm

« Imaginaire » elle représente un profil humain. Le plus remarquable est que la ligne le constituant est formée par la juxtaposition de deux types d’écriture, l’une des deux, celle servant de « fond » à la silhouette, étant, de plus, inversée. Dans ce texte, al-Tawhidi évoque les spéculations de deux philosophes grecs à propos de la guérison que l’on peut obtenir par le mental, ou de la puissance des illusions qui voilent une réalité que nous ne connaîtrons jamais.

Quant au profil, il symbolise, la lutte incessante de l’homme entre lui-même et le double qui l’habite, un double inversé (comme l’écriture), la lutte incessante entre

le moi et le non-moi, la matière et l’anti-matière. Et de cette confrontation, naît une ligne claire, visible, concrète…

Le profile en écriture se présente comme un jeu de miroir qui libère l’humain de son double qui l’habite et le possède, cesser d’être soi dans certaines formes de la réalité.